Sainte-Foy, le 28 mai 2003
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- Monsieur Serge Joseph Adrien Bourassa-Lacombe
- 1645, rue King Ouest, suite 188
- Sherbrooke (Québec) J1J 2C7
N/Réf.
: 03-0509 (Incident du 22 mars 2003
Monsieur,
La plainte que vous avez portée auprès du Commissaire à la
déontologie policière a été reçue à nos bureaux le 26 mai 2003.
Nous avons procédé à une
première analyse de votre plainte, mais, malheureusement,
telle qu'elle est rédigée, il ne nous est pas possible de la
traiter conformément à la loi.
Dans cette perspective, il
est essentiel pour nous permettre de compléter l'examen de
votre plainte que vous nous fassiez parvenir par écrit
avant le 26 juin 2003, les précisions et informations
additionnelles suivantes :
1. |
Qui sont les policiers visés par
votre plainte en déontologie : les policiers
impliqués dans votre hospitalisation le 22 mars
2003?
|
2. |
Sinon, veuillez indiquer qui sont
les autres agents visés, les actes et propos que
vous leur reprochez, les dates et lieux des
incidents en cause (le droit de porter plainte en
déontologie se prescrit par un délai d'un an), le
nom et les coordonnées des témoins pertinents ou des
indices pour les retracer, etc. |
3. |
Enfin, veuillez nous autoriser
expressément par écrit à consulter tout rapport
médical ou personnel hospitalier impliqué dans votre
hospitalisation de 53 jours à partir du 22 mars
2003. |
À cette fin, nous vous
prions d'utiliser dans toute la mesure du possible le
formulaire de réponse et l'enveloppe préadressée
joints à cette lettre.
Nous tenons à vous assurer
que c'est par souci de rigueur, d'efficacité et
d'objectivité pour toutes les parties en cause que le
Commissaire a adopté des modalités d'examen préliminaire des
plaintes déontologiques qui doivent permettre, dans le délai
prescrit par la loi, d'apprécier la recevabilité et la base
factuelle de celle-ci.
Dès lors, vous conviendrez
qu'au premier chef votre collaboration est déterminante,
même si le Commissaire procède aussi pour sa part à des
vérifications d'autres sources.
En outre, il y va, ce
faisant, du devoir imposé au Commissaire d'aider le
plaignant à identifier les éléments de preuve qu'il doit
apporter à l'appui de sa plainte et du respect le plus
strict du cadre opérationnel imposé par la loi.
Au besoin, si vous avez
de la difficulté à formuler des réponses à cette demande
de renseignements additionnels, n'hésitez pas à entrer en
communication avec notre personnel au numéro (418)
643-7897, ou sans frais si vous êtes de l'extérieur de la
région de Québec au 1 877-237-7897, qui pourra soutenir
votre démarche.
Par ailleurs, il est
important, pour une bonne compréhension du traitement à
venir de votre plainte que vous preniez attentivement
connaissance du document d'information également
joint. Il expose le processus de traitement des plaintes et,
notamment, la procédure de conciliation à laquelle, sauf
circonstances exceptionnelles, toute plainte doit être
soumise.
Dans cette foulée, afin d'accélérer
le traitement de votre plainte ou d'exercer votre
droit d'exposer les motifs pour lesquels vous vous
opposez à la conciliation, nous vous prions de nous
retourner sans délai, le formulaire ci-annexé sur
la conciliation.
Nous vous rappelons que la
loi prévoit que les motifs pour s'opposer à la conciliation
doivent en effet être soumis par écrit au Commissaire, dans
les trente (30) jours du dépôt d'une plainte.
Enfin, à toutes fins
utiles, vous trouverez sous pli copie de votre plainte
et, le cas échéant, de la preuve qui l'accompagnait.
Veuillez agréer, Monsieur,
l'expression de nos sentiments les meilleurs.
La Commissaire adjoint,
Réjean Gauthier, avocat
/db
P.J.