Dossier no : 97-0228 Je Serge Bourassa-Lacombe D.D.N. 1957-06-20 domicilié(e) au : 19, Gérin-Lajoie #3, Coaticook (QC) Code postal J1A 1R3 tél. : (819) 849-7935 déclare que : Je rédige, à la demande du plaignant, sa déclaration Marie-Anne Ouellet Le 1995\8\16 il me semble que c'était en début d'après midi, je me rends au département de droit de l'UQAM au coin des rues St-Denis et Ste-Catherine. Je m'adresse à la réceptionniste du département de droit lui faisant part de mon désir de rencontrer un professeur (qui est avocat ou notaire) pour obtenir une guidance juridique l'aide pour connaître mes recours légaux contre ces professeurs du CEGEP de Sherbrooke où j'ai étudié en santé animale. J'ai dit à la
réceptionniste que mon surnom est Victor DELAMARRE Cette dame est allée s'informer et est revenue me dire qu'il n'y avait aucun professeur présent au département. Je l'ai remerciée et je suis parti. J'étais alors vêtu comme un cycliste professionnel sans aucune arme sur moi. Cette dame m'a référé au bureau de l'Association étudiante en droit pour que je me procure une guidance juridique. À ce bureau, quand je m'y suis rendu, il n'y avait personne. Je me suis rendue à la cafétéria, me suis assis à une table et me suis mis à écrire, car je suis un écrivain. Un gardien de sécurité vient me voir. Il me demande de m'identifier, ce que je fais à l'aide de mon permis de conduire. Pendant ce temps, deux autres gardiens arrivent. Les trois gardiens sont vêtus d'une chemise bleue. Un autre gardien, celui-ci vêtu d'une chemise blanche arrive aussi. Ce dernier me dit : «M. Lacombe vous êtes en état d'arrestation. La police de la SPCUM s'en vient.» Je lui demande : «Pourquoi ?» Il me dit : «Vous avez dirigé des menaces de mort envers une employée de l'UQAM.» Je lui demande : «Envers qui ?» Il me dit : «C'est la personne que tuas vu au département de droit.» Je lui dit d'un ton très calme : «Cette femme a menti.» Il me dit alors : «Je dois te mettre les menottes.» Je lui tends alors les mains. Il me dit de me coller au mur, face au mur, mains sur la tête, de passer ma main droite derrière mon dos puis ma main gauche. Il m'a menotté. Les gardiens de sécurité me conduisent dans une salle de cours où j'attends avec les 4 gardiens pendant 45 minutes. Pendant ce temps, je demande la permission de me promener dans le local. Ils ont refusé. 2 policiers du SPCUM arrivent et me demandent ce qui se passe. Je leur dit qu'une femme a menti en affirmant que j'avais proféré des menaces de mort à son endroit. Les policiers ont demandé si j'avais résisté à mon arrestation. Les gardiens ont dit que je n'avais pas résisté. Les policiers ont demandé aux gardiens de m'enlever les menottes. Les policiers me conduisent à l'extérieur de l'édifice à mon vélo de montagne. Rendus à l'extérieur me disent que je n'ai plus le droit d'aller à l'UQAM. J'ai demandé un rapport d'événement aux policiers. Ils m'ont dit qu'ils n'avaient pas le temps pour cela. Ils me répètent que je n'ai plus le droit de mettre les pieds à l'UQAM si je ne veux pas avoir de problème. Tout de suite après, j'ai quitté les lieux. Je ne suis jamais retourné à cet endroit.
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