- NATURE DE LA PLAINTE
- Résumez l'incident et expliquez vos reproches. Si vous reprochez aux
policiers(ères) ou constables spéciaux des propos injurieux, obscènes,
blasphématoires, discriminatoires ou irrespectueux, veuillez s.v.p. rapporter les mots
employés aussi exactement que possible.
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- En cette journée du 16 août 1995, je me rappelle qu'il faisait
beau et je pense que j'étais en début d'après-midi, cette précision étant entreposée
aux États-Unis. Vous, commissaire à la déontologie policière vous pourrez découvrir
lors de votre enquête cette précision manquante.
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- J'étais à vélo de montagne GT Avalanche, je le cadenasse sur
la rue Ste-Catherine entre les rues St-Denis et Berri. Je me dirige amicalement vers les
bureaux de droit de l'Université du Québec à Montréal (voire UQAM), car je sais que
les professeurs qui enseignent le droit dans toutes universités sont avocat et/ou
notaire. Je m'adresse à la réceptionniste du département lui faisant part de mon désir
de rencontrer un professeur pour obtenir une guidance juridique afin de savoir qu'est-ce
que je peux faire dans la cause du Collège de Sherbrooke (maintenant CÉGEP
de Sherbrooke), soit l'endroit où deux
professeurs pour me priver de me rendre en Floride comme stagiaire en technique santé
animale dans les chevaux de course ont pris les grands moyens i.e. de me projeter comme
une espèce de Marc Lépine en devenir. Moi qui n'avais jamais eu cela dans la
tête, moi
qui toute ma vie a aider le plus faible que moi au lieu de le détruire lui disais-je d'un
ton des plus calme.
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- Cette dame s'informa devant moi et me dit qu'il n'y avait aucun
professeur de présent au moment auquel je passais par-là. En vélo j'y étais
venu, je
transportais donc mon casque de vélo d'une main et mon sac de vélo de
l'autre. Qui plus est, j'étais vêtu comme un cycliste professionnel. En ce temps
là, je m'attabla dans
une cafétéria désertique car les étudiants n'avaient pas encore commencer. Je
m'assoyais pour écrire car je suis écrivain.
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- Un gardien de sécurité est venu vers moi, puis un autre, puis
un autre arriva. Le premier me demande si je peux m'identifier. Ce que je fais sur le
champs devant eux avec l'aide de mon permis de conduire photographique. Puis un autre est
venu vêtu d'une chemise blanche, il était définitivement plus jeune que moi et me dit :
«Monsieur Lacombe ! Vous êtes en état d'arrestation, la police de la CUM s'en vient
ajouta-t-il.» Pourquoi lui demandais-je ? Il m'a dit : «Vous avez diriger des menaces de
mort envers une employée de UQAM.» Qui est-ce ? Lui demandais-je. Il me dit alors :
«C'est la femme que tu as vue au département de droit.» Je lui dis d'un ton très
calme: «Cette femme a menti.» Il me dit alors : «Je dois te mettre les
menottes.» Alors, je lui tends les mains. Il me dit de me coller au mur, face contre le
mur, mains
sur la tête, de passer ma main droite derrière le dos, puis la main gauche. J'étais
alors menotté, les mains dans le dos pour la deuxième fois de ma vie. (La première
avait été le 11 février 1995, lors de cette arrestation illégal au poste de police de
Sherbrooke sise au 400, rue Marquette.)
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- On me conduit dans une salle de cours puis j'attends là pendant
45 minutes avec ces nouveaux amis. Pendant ce temps, je demande la permission de me
promener dans la classe en présence de ces 4 agents de sécurité dont un est un homme
d'origine asiatique. Attendre une personne qui ne vient pas pendant 45 minutes cela
paraît très long dans le cerveau d'un humain accusé d'un crime qu'il n'a jamais
commis.
Pourquoi m'ont-ils refusés ce besoin de marcher ? Le chef avait dit non, puis 2 policiers
de la CUM arrivent et me demandent qu'est-ce qu'il y a ? Je leurs dit qu'une femme a menti
en disant que j'avais proféré des menaces de mort à son endroit.
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- Je suis revenu au pays avec l'intention que justice me soit
rendu, c'est pourquoi je prends le temps de le faire. Combien a coûté cette mise en
scène ? Devant moi, les policiers ont demandé si j'avais résisté à mon
arrestation.
Les gardiens ont répondu par la négative, alors les policiers ont demandé au chef de
sécurité de me libérer. Dites-moi alors, pourquoi le chef de sécurité m'a-t-il
demandé de me coller face contre le mur plutôt que de me démenotter à l'air
dégagé.
Qui plus est, pourquoi les deux policiers armés ont-ils laisser faire cette précaution
inutile?
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- Les policiers me conduisent à l'extérieur et se rendent compte
que j'ai dis vrai lorsqu'ils voient mon vélo GT Avalanche. Ce vélo m'a permis d'avoir la
vie sauve et de pouvoir écrire cette histoire pour construire plutôt que de détruire
car il est très facile de pécher par abus de pouvoir.
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- Rendu à l'extérieur, ces deux policiers me disent que je n'ai
plus le droit d'aller à l'UQAM. Qui donc essai donc de protéger et pourquoi le fait-on ?
J'ai demandé aux policiers un rapport d'événement. Ils m'ont dit : «On n'a pas le
temps pour ça, mais toi tu ne peux plus mettre les pieds à l'UQAM, si tu veux pas avoir
de problème.»
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- Toute cette histoire a été révélé partout ou je suis allé
car DIEU sait que je dis la vérité et si on veut me mettre en boîte parce que je suis
un homme pacifique qui écrit ce qu'il a à dire pour rapprocher la police du
citoyen,
cela ne sera jamais mon problème,
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- J'ai démontré partout que je suis un homme de paix et la
médecine comme l'éducation ainsi que la police ont besoin de moi.