La Tribune de Sherbrooke - Élections Canada 2000 - Circonscription de Sherbrooke Lundi 06 novembre 2000 En Bref Huit candidats dans Sherbrooke À quelques heures de la fin de la période de mise en candidature pour l'élection du 27 novembre, huit personnes (huit messieurs, aucune dame) sont officiellement candidats pour devenir député du comté de Sherbrooke. Les électeurs pourront choisir, notamment, entre Craig Wright, représentant le NPD, Serge Lachapelle, du Parti marxiste-léniniste du Canada, Daniel Jolicoeur, du Parti de la loi naturelle, et Joseph-Adrien-Serge Bourassa-Lacombe, candidat indépendant. Ceux-ci s'ajoutent au bloquiste Serge Cardin, au libéral Jean-François Rouleau, à l'allianciste Marc Quinlan et au conservateur Éric l'Heureux. La période de mise en candidature se termine à 14 h aujourd'hui.
Mardi 07 novembre 2000 Dans les sept circonscriptions desservies par La Tribune 42 candidats se font la lutte Gilles FISETTE - Sherbrooke La présente campagne élecorale est une vraie campagne. On y retrouve de tout, y compris les marginaux mais constants candidats marxistes-léninistes, de la loi naturelle et marijuanistes. Le décompte final à la suite de la fin de la période des mises en candidature, hier, à 14h00, permet de constater que des candidats de dernière minute viennent d'agrandir pour la peine les bulletins de vote puisque plus de 42 candidats sollicitent la faveur populaire dans les sept circonscriptions que couvre La Tribune. Le premier constat est à l'effet que le Parti de l'Alliance canadienne, le Parti progressiste-conservateur et le Nouveau parti démocratique ont révélé le défi de présenter un candidat dans chacune de ces circonscriptions. Même si, il faut le dire, des candidats sont «parachutés» sans vivre et sans ressources. C'est dans le comté de Sherbrooke que la liste est plus longue. On y retrouve - comme il était écrit, hier - pas moins de huit candidats: Serge Cardin le député sortant et candidat du Bloc québécois; Jean-François Rouleau, du Parti libéral du Canada; Marc Quinlan, de l'Alliance canadienne; Éric l'Heureux, du Parti progressiste-conservateur; Craig Wright, du NPD; Serge Lachapelle, du Parti marxiste-léniniste; Daniel Jolicoeur, du Parti de la Loi naturelle, et Joseph-Adrien-Serge Bourassa-Lacombe, un indépendant. Dans Sherbrooke, le coeur de l'Estrie, il n'y a aucune femme sur les rangs. Pas plus d'ailleurs dans Brome-Missisquoi et dans Richmond-Arthabaska. Les femmes sont donc discrètes en région. Elles sont au nombre de neuf. Elles forment donc 21,4 pour cent de l'ensemble des candidats estriens. (sic)
Mercredi 08 novembre 2000 En bref Un drôle de nom Sherbrooke - Pour en savoir un peu plus long sur le candidat dont le nom risque de prendre plusieurs lignes sur le bulletin de vote, soit Joseph-Adrien-Serge Bourassa-Lacombe, le candidat indépendant dans Sherbrooke, on peut toujours consulter son site internet www.bourassa-lacombe.org. On y apprend qu'il veut d'abord et avant tout dénoncer «la mafia médicale et combattre ses maladies mentales afin de contribuer à un pays meilleur». Vous savez maintenant pour qui voter.
Jeudi 09 novembre 2000 Un débat agrémenté de fou rire à l'UdeS Gilles FISETTE - Sherbrooke «Il ne faut pas prendre l'université de Sherbrooke pour acquis. Les gens du milieu l'ont bien compris et ont investi dans son financement. Une personne n'a pas compris; une personne qui, il est vrai, ne comprend pas beaucoup de chose à propos du Québec et qui prône toujours la confrontation; cette personne est Jean Chrétien». En l'absence du candidat libéral (voir autre texte), le député sortant et candidat bloquiste, Serge Cardin, a pu être cinglant sans riposte à l'endroit du gouvernement Chrétien alors qu'il prenant la parole devant une soixantaine d'étudiants, hier midi, à l'occasion d'un débat organisé par la Fédération étudiante de l'Université de Sherbrooke (FEUS) et le Regroupement des étudiants de maîtrise et de doctorat (REMDUS). Comme l'a expliqué M. Cardin, les coupures dans les transferts aux provinces en ce qui concerne la santé et l'éducation supérieure ont mis l'Université de Sherbrooke, comme l'ensemble des universités québécoises, dans une position financière précaire. Récemment, grâce aux importants surplus, le fédéral a haussé le niveau des transferts mais, à dit M. Rouleau, le fédéral pourrait rajouter encore 22 millions $ pour la seule université sherbrookoise s'il voulait revenir au niveau actualisé. «Que le fédéral s'occupe de ses affaires et transfère les points d'impôts des champs de compétence du Québec... En attendant la vraie, l'unique solution qu'est la souveraineté du Québec», a-t-il lancé sous les applaudissements nourris d'une bonne partie de l'auditoire. «Ce qui s'est réellement passé...» Mais il ne faut pas croire que le niveau de ce débat ait été très élevé. Souvent même, des candidats ont soulevé involontairement le fou rire par leurs propos. «...» Autre exemple, plus tard, le candidat indépendant, Joseph-Adrien-Serge Bourassa-Lacombe, a exhibé un document rouge dont le titre, a-t-il expliqué, est «Ce qui s'est réellement passé dans l'affaire Fabrikant et comment les médias ont menti». Il a ajouté ne pas l'avoir lu et ne pas connaître réellement l'affaire Fabrikant (le professeur Fabrikant est celui qui a perdu les pédales et a assassiné quatre de ses collègues de l'Université Concordia) D'abord et avant toute chose, il faut expliquer que la FEUS voulait que les candidats se prononcent sur des questions très précises. Entre autre voici mes réponses au deuxième Thème soumis par la FEUS :
Pour le bénéfice de mes lecteurs et de mes supporteurs voici ce qu'il c'est vraiment passé, plus tard, le candidat indépendant, Joseph-Adrien-Serge Bourassa-Lacombe, a exhibé un document rouge disant que ce n'était pas celui de Jean Chrétien car celui que j'ai en main renferme une fenêtre blanche qui laisse transparaître un titre anglais dont je vous traduis à l'instant même comme étant «Ce qui s'est réellement passé à l'Université Concordia et comment les médias ont menti dans cette affaire». Ajoutant même l'avoir reçu du Dr Valéry Fabrikant, ce dernier étant présentement au pénitencier de Cowansville pour encore plusieurs années. J'ai seulement eu le temps d'en lire le titre et le dernier paragraphe. Sans avoir vécu à l'Université Concordia avec le Dr Fabrikant et sans pour autant avoir lu ce document, je vous dit que dès l'âge de mes six ans j'ai appris à coup de bâton sur les doigts ; DIEU est partout, IL voit tout, IL sait tout incluant ce qui est vrai dans ce livre provenant du Dr Valéry Fabrikant un homme qui se donne la peine d'écrire un document de 91 pages après avoir été reconnu coupable de meurtre. Par respect pour toute les victimes de notre société et en mémoire de tout ces journalistes qui déforment quotidiennement notre réalité voire ceux que le Dr Valéry Fabrikant qualifie dans son document de journalistes jaunes i.e. ceux qui se couvrent de honte lorsque la vérité voit le jour. Vous comprendrez que le temps alloué pour ce thème était de 3 minutes donc insuffisant pour me permettre de citer le Dr Fabrikant.
Je suis très heureux de voir que vous êtes intéressé à établir un site web auquel vous avez l'intention d'y publier des documents scientifique et aussi des documents légaux. Si cela a pour but d'amener la lumière et la vérité devant le publique ce sera aussi pour construire un pays meilleur. Si cela peut vous permettre de plaire à Jésus-Christ qui lui a dit, "Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi." Jean 14:6 Et Son chemin c'est aussi "Tu ne tueras point." Exode 20:13 C'est pour cette raison Dr Valery I Fabrikant que vous devez vous repentir de ce péché. Pour une meilleur compréhension sur ce que je viens juste de vous écrire, je vous invite à prendre connaissance du Simple Plan du Salut que Dieu nous offre. http://www.godssimpleplan.org/gsps-french.html Après si vous avez des questions concernant cet appel de Dieu, je pourrai vous répondre. Car Jésus-Christ m'a donné cet appel de rentrer en contact avec vous pour votre salut. Peut-être que vous ne comprenez pas tout au moment présent, mais j'ai appris lorsque que j'avais six ans par ces frères qui me frappaient si fort. Je peux vous assurer que Dieu est le seul qui peux vous comprendre complètement parce qu'IL est partout, IL peut tout voir et IL connaît tout même ce qui se trouve caché à l'intérieur de nous.
«Do I sincerely believe that a canadian judge can render justice in this case? Absolutely not. So, why did I start the lawsuit in the first place? Because I am profoundly affected by each new case, reported in the news, and which has the same roots as mine. Here is the latest. March 6, 1998, Newington, Connecticut, employee of the state lottery Beck killed 4 top managers and after that killed himself with a pistol Berreta. He allegedly filed a job related grievance last August. The carnage continues, even the pistol make is the same. All these murders were not only preventable, they were, in fact, invited. Is not it about time for some people to learn proper lessons? This will never happen, unless public is informed about real circumstances of each case. This is exactly what I am trying to do, since the yellow journalists spend all their energy to deceive the public.» Dr Valery Fabriquant c'est donné la peine de nous terminer ce document de 91 pages après le mois d'août 1998, afin que nous puissions tirer de cela les leçons appropriés. Lors de ma campagne électorale, je me suis rendu au Collège de Sherbrooke (maintenant Cégep de sherbrooke) le lundi 13 novembre 2000 en cette période du Souvenir car je me souviens d'avoir vécu comme étudiant en technique santé animale du 24 août 1992 au 12 mai 1995 excluant la période de mon stage au CHUS dans le dossier médical psychiatrique CHUS 398 068 du 11 février au 12 avril 1995. J'ai invité Messieurs Yvan Denis et Gérard Déhaies, deux de mes ex-professeurs de se repentir de m'avoir empêcher d'aller faire mes stages en Floride comme techniciens en santé animale dans le domaine des chevaux de courses. Qui plus est, j'ai profité de cette visite électorale pour expliquer à Monsieur Jocelyn Vallée, directeur général du Collège de Sherbrooke (maintenant Cégep de Sherbrooke) qu'il pourrait avant de prendre sa retraite sortir la violence, la criminalité et le suicide de nos écoles à la grandeur du Canada, mais que pour y arriver il faudrait revenir sur cette semaine du 06 février 1995. Voici pourquoi : «L'avez vous vu ? Un vrai fou ! Il pourrait aller chez lui y chercher des armes et tous venir nous tuer comme Marc Lépine !» déclarait une étudiante du groupe 1308 de santé animale au Collège de Sherbrooke (maintenant Cégep de Sherbrooke) le mercredi 08 février 1995. Le directeur du Collège de Sherbrooke (maintenant Cégep de Sherbrooke), Jocelyn Vallée décida qu'il valait mieux de ne pas demander une enquête policière. Je suis donc devenu victime de ces gens qui tiennent la vérité captive. Il faut savoir aussi que tout les gens qui ont vu sans rien dénoncer sont complice dans cette histoire car ils n'ont rien fait pour mettre les pendules à l'heure. «Ça fait six ans que cela traîne.» www.bourassa-lacombe.org/fr/documents/ecrits/24082000_0834.htm «Le dg du Cégep quitte son poste - l'institution est à la recherche d'un successeur à Jocelyn Vallée qui laissera sa fonction le 9 janvier» Après 10 ans à la barre du Collège de Sherbrooke (maintenant Cégep de Sherbrooke), le directeur général sortant indique qu'il est temps pour lui de passer à autre chose. Sans vouloir élaborer sur les causes de son départ. La tribune de Sherbrooke du lundi le 9 octobre 2000. «Ça faisait longtemps que l'idée mijotait dans ma tête et je l'ai annoncé aux gens du Collège à la fin du mois de septembre. Je n'ai pas encore fait le bilan personnel. Je suis très fier et reconnaissant d'avoir été à l'emploi du Collège de Sherbrooke (maintenant Cégep de Sherbrooke).» expliquait monsieur Jocelyn Vallée. Pourtant dans l'«Affaires de moeurs à l'École du Triolet - cinq adolescents suspendus pour des présumés attouchements» LA directrice de l'école du Triolet de Sherbrooke, Micheline Loignon, confirme «Il n'y avait aucune chance à prendre. Nous avons suspendu indéfiniment les cinq garçons, tant et aussi longtemps que l'enquête policière ne sera pas complétée dans cette histoire», indiquait la directrice le 28 octobre 2000 au journaliste René-Charles Quirion de La Tribune.
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![]() Éditorial L'élection dans Sherbrooke... à la loupe Michel Morin La Tribune L'écart s'est finalement réduit entre les deux principaux rivaux dans la course à la députation pour le comté de Sherbrooke. Toutefois, il demeure quand même élevé et peut s'expliquer en bonne partie par un taux d'absentéisme aussi élevé à Lennoxville que dans les autres secteurs du comté. Une fois accompli le processus de validation des résultats dans le comté de Sherbrooke, on peut en effet rapporter que le candidat bloquiste, Serge Cardin et, maintenant, député réélu, a obtenu 23 559 votes, soit 2377 votes de plus que son adversaire, le libéral Jean-François Rouleau. Ce dernier a reçu l'appui de 21 182 électeurs. Les résultats publiés, hier, par le directeur du scrutin sherbrookois, Richard Dion, font état finalement d'un taux de participation de 63,7 pour cent, un taux très bas pour une élection générale. Le taux sherbrookois se compare avec celui affiché dans l'ensemble du Québec (63,4 pour cent). Les six autres candidats viennent loin derrière. Mark Quinlan, de l'Alliance, a obtenu 2284 votes; Éric L'Heureux, du Parti conservateur, 1955 votes; Craig Wright, du NPD, 677 votes; Daniel Jolicoeur, du Parti de la loi naturelle, 495; Joseph-Adrien-Serge Bourassa-Lacombe, indépendant, 294 votes; et, finalement, Serge Lachapelle, 264 votes. À Lennoxville, c'est sans surprise que l'on peut voir le candidat libéral prendre une grande avance sur son rival bloquiste. Ainsi, dans les urnes, 1361 bulletins de vote sont allés aux libéraux tandis que 270 bulletins accordaient la faveur au bloquiste. C'est du cinq pour un. Même chose lors du vote par anticipation où M. Cardin a obtenu 84 votes contre plus de 544. Toutefois, ce résultat attire aussi un deuxième commentaire. Les citoyens de Lennoxville ont affiché un taux de participation légèrement plus faible que dans l'ensemble du comté et du Québec. À Lennoxville, le taux de participation ne dépasse pas les 61 pour cent des 4037 électeurs inscrits (ces résultats ne peuvent tenir compte des bulletins de vote spéciaux). Par ailleurs, on peut remarquer que le candidat libéral a mordu la poussière dans son propre fief, soit la paroisse Saint-Esprit, du quartier ouest de Sherbrooke. À cet endroit, 762 électeurs ont préféré M. Cardin tandis que 618 électeurs votaient pour M. Rouleau. Si on se transporte dans le quartier est, à l'édifice CERAS où était érigé le bureau de scrutin au coeur du secteur qu'habite M. Cardin, on constate que le bloquiste a su résister aux assauts du libéral. Ainsi, pendant que Serge Cardin ramassait 2073 votes, Jean-François Rouleau en recueillait 1715. Dans Fleurimont, le terrain a été très fertile pour le Bloc québécois. Là, Serge Cardin a fait le plein de 4189 votes tandis que Jean-François Rouleau repartait avec 2695 votes. Dans le quartier nord où les libéraux comptent normalement sur de solides appuis, l'église Notre-Dame du Perpétuel-Secours n'a pas été un bon refuge pour le libéral qui a ramassé 1643 votes, comparativement à 1874 votes pour le bloquiste. Pas plus d'ailleurs que l'église de Ste-Thérèse d'Avila où il a obtenu 621 votes, comparativement à 1018 pour Serge Cardin. Pas plus enfin que le sous-sol de la cathédrale où M. Rouleau a reçu 258 appuis, contre 455 pour M. Cardin. À la Place des congrès, en face du local de Jean-François Rouleau, les électeurs n'ont pas été plus réceptifs pour autant. À cet endroit, le libéral a plié en ramassant 1348 votes contre 1450 pour son adversaire. Même chose à l'Hôtel des Gouverneurs où 1476 électeurs du secteur ont choisi Cardin tandis que 1306 électeurs ont préféré Rouleau. Même à l'église Immaculée-Conception, dans un secteur où on retrouve davantage de Néo-Québécois, le vent a soufflé en faveur de Serge Cardin qui a recueilli 586 votes contre 439. À l'Institut universitaire de gériatrie, pavillon Youville, le match s'est terminée sur une nulle, chacun des deux opposants recevant 29 votes. Et il ne faut plus croire que les centres pour personnes âgées sont des fiefs libéraux. Au Manoir Sherbrooke, résidence Soleil, par exemple, Serge Cardin en est ressorti vainqueur avec 587 votes, comparativement à 504 votes pour Jean-François-Rouleau. À l'Université Bishop, Jean-François Rouleau a obtenu 895 votes. Serge Cardin y a décroché 172 votes. |