Volume   24,    NUMÉRO    6   -   LE   LUNDI   13   NOVEMBRE   2000

LE  COLLECTIF

LE   JOURNAL   ÉTUDIANT   DE   L'UNIVERSITÉ   DE   SHERBROOKE

Pour serrer des mains au party à la Faculté d'administration au début de la session, il était là. Pour s'opposer, au nom des étudiants, à la hausse du laissez-passer mensuel de la CMTS, il était là. Pour représenter son parti au débat organisé par la FEUS le 8 novembre, Jean-François Rouleau, le candidat libéral, était... ailleurs.
DES HAUTS ET DES BAS
Photo : Hugo Lafrance
Absence non motivée

Au début de la session, pour serrer des mains au party à la Faculté d'administration, il était là. Pour s'opposer, au nom des étudiants, à la hausse du laissez-passer mensuel de la CMTS, il était là. Pour représenter son parti au débat organisé par la FEUS le 8 novembre dernier, Jean-François Rouleau, le candidat libéral, était... ailleurs.

Bruno Gagnon

En marge du débat télévisé de la soirée du 8 novembre s'est tenu à la Faculté d'administration un débat mettant en scène les principaux candidats se présentant dans le comté de Sherbrooke. Orchestré par la FEUS et le REMDUS, ce débat a permis aux six candidats présents de partager leurs positions sur trois différents thèmes choisis auparavant par les organisateurs. À la surprise générale, le parti libéral n'était pas représenté, leur candidat n'ayant pas jugé nécessaire de participer à un exercice pour lequel plusieurs étudiants ont cru bon de se déplacer.

Par une journée sombre et morne, un spectre assez complet de la diversité politique canadienne fut offert à l'auditoire présent au débat. Les candidats présents étaient de gauche à droite (d'un point de vue politique) : Serge Lachapelle, du Parti marxiste-léniniste, Olivier Chalifoux (représentant Craig Wright), du Nouveau Parti démocratique, Serge Cardin, le député sortant du Bloc québécois, Serge Bourassa-Lacombe, candidat indépendant, Éric L'Heureux, du Parti progressiste-conservateur et finalement Mark Quinlan de l'Alliance canadienne.

La discussion fut principalement axée autour de trois thèmes principaux sur lesquels les candidats, les uns après les autres, exprimaient leur point de vue. Dans le but d'éviter certaines délibérations aux propensions chaotiques, aucun réel débat mettant en confrontation directe les candidats n'a eu lieu. Cela n'empêcha pas les candidats de s'envoyer quelques flèches empoisonnées durant leurs allocutions respectives. Il est regrettable que le parti libéral, qui fut le plus visé (et de loin) par les critiques, n'ait pas eu la chance de faire valoir ses arguments devant les spectateurs.

Les thèmes de discussion
Il fut tout d'abord question de la définition du rôle de député. Les avis de tous les candidats étaient assez semblables sur cette question et ils ont tous mentionné que le député doit représenter son comté le plus fidèlement possible à la Chambre des communes. Il fut aussi question de la concentration étudiante dans le comté de Sherbrooke et de la façon de tenir compte de cette spécificité dans l'élaboration de politiques régionales.

Le second thème concernait la fiscalité étudiante et engendra des divergences plus marquées entre les différents partis. Cardin (BQ) a insisté sur l'importance de bonifier les transferts du fédéral en matière d'éducation, soit un ajout de 500 millions sur cinq ans, ce qui représenterait 22 millions pour l'Université de Sherbrooke. Quinlan (AC) «...» Une proposition du représentant du NPD «...» L'Heureux (PC) «...».

Finalement, les candidats ont présenté leurs vues sur la place des jeunes dans la société. La traditionnelle formule selon laquelle les jeunes représentent le futur de la société fut servie allégrement à maintes reprises. Mais au-delà des clichés, Chalifoux (NPD) «...» Le candidat de l'Alliance «...» La solution avancée par M. Quinlan «...»  De plus, tous ont signalé l'importance de bonnes infrastructures scolaires ainsi que de l'accessibilité à l'emploi dans la région.

Les idées de fond
Comme on aurait pu s'y attendre, des divergences sont apparues entre les programmes des partis à tendance sociale-démocrate (NPD et BQ) et ceux des partis à tendance néolibérale (PC et AC). Fait intéressant, Quinlan (AC) «...»

Quinlan «...»  L'Heureux (PC) «..». La question de l'indépendance fut soulevée à quelques reprises et Cardin a reçu de forts applaudissements quand, à la fin de sa présentation, il présenta la sécession comme la seule vraie solution aux disputes entre le provincial et le fédéral. Chalifoux (NPD) «...».

Lachapelle (PML) et Bourassa-Lacombe (ind.) ont joué le rôle d'acteurs de soutien dans ce débat, leur présence étant motivée par la mise à l'avant d'une ou deux propositions. Lachapelle «...»

Pour sa part, Bourassa-Lacombe (ind.) a fait part de la lutte qu'il mène contre les méfaits que le système de santé cause à certains citoyens. Il afficha également une forte ferveur chrétienne, se montrant pour l'abolition des immoralités dans les institutions gouvernementales.

Bref, tous les candidats ont insisté sur l'importance et la pertinence de voter pour eux aux élections du 27 novembre. Le choix final revenant à chacun d'entre nous, il serait important que tous se renseignent sur les plates-formes électorales des partis qui ont attiré leur attention dans ce débat. Les thèmes discutés ayant été assez limités, toute décision devrait se baser sur une connaissance plus globale de ce que leur appui à un certain parti leur apporterait.

Des hauts et des bas
Quant à Jean-François Rouleau, l'ancien conseiller municipal qui représentait les intérêts étudiants au début de l'automne, il brillait par son absence. C'est par un communiqué qu'il s'est expliqué : «Dès le lancement de ma campagne électorale, mon équipe et moi avons dû convenir de n'accepter qu'un nombre limité d'invitations à des débats. Notre choix s'est ainsi arrêté sur des débats télévisés et radiophoniques, ces derniers étant davantage susceptibles de rejoindre une large proportion de la communauté estrienne, y compris les étudiants et les professeurs».

Cependant, plusieurs médias radiophoniques, télévisés et imprimés étaient présents mercredi dernier. Paradoxalement, Rouleau a confié à La Tribune qu'il comptait miser sur un meilleur accès aux ministres pour convaincre les électeurs de le préférer à Pierre Cardin, le député bloquiste.

Précisons enfin que la FEUS et la FEUQ ont dû insisté pour que le Bloc se présente et que son candidat vante sa disponibilité pour être élu...  Par hasard, est-ce que les candidats négligeraient les 22 000 électeurs de l'Université ?

Pour voir ma campagne électorale Canada 2000 cliquez sur les liens !
  
Élection Canada 2000 - Sherbrooke - Candidat Indépendant
 
Débat Université de Sherbrooke - 08 novembre 2000 11h30 -13h30
 
Contrainte Sévère à la Bonne Marche Électorale - Sherbrooke
 
L'élection dans Sherbrooke... à la loupe - Canada 2000 - de votre Candidat Indépendant !
 
La Nouvelle de Sherbrooke - Un débat qui n'a pas levé