Considérant que je crois que : «Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.» Matthieu 28:18-20

Considérant que je crois qu'il est : Attendu que le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit : 

Considérant que je crois qu'il existe au Canada : une Garantie des droits et libertés et que La Charte canadienne des droits et libertés garantit les droits et libertés qui y sont énoncés. Ils ne peuvent être restreints que par une règle de droit, dans des limites qui soient raisonnables et dont la justification puisse se démontrer dans le cadre d'une société libre et démocratique.

Considérant que je crois que : 2. Chacun a les libertés fondamentales suivantes : a) liberté de conscience et de religion ; b) liberté de pensée, de croyance, d'opinion et d'expression, y compris la liberté de la presse et des autres moyens de communication ; c) liberté de réunion pacifique ; d) liberté d'association.

Considérant que je crois que nous avons aussi le Droits à l'égalité : et que par cela 15. (1) La loi ne fait acception de personne et s'applique également à tous, et tous ont droit à la même protection et au même bénéfice de la loi, indépendamment de toute discrimination, notamment des discriminations fondées sur la race, l'origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, le sexe, l'âge ou les déficiences mentales ou physiques.

(2) Le paragraphe (1) n'a pas pour effet d'interdire les lois, programmes ou activités destinés à améliorer la situation d'individus ou de groupes défavorisés, notamment du fait de leur race, de leur origine nationale ou ethnique, de leur couleur, de leur religion, de leur sexe, de leur âge ou de leurs déficiences mentales ou physiques.

Considérant que je crois que la PROVINCE du QUÉBEC se trouve encore comme faisant partie de la Constitution Canadienne.

Considérant que je crois que : La Charte des droits et libertés de la personne affirme et protège les droits et libertés de toute personne vivant au Québec. Elle a comme objectif majeur d'harmoniser les rapports des citoyens entre eux et avec leurs institutions, dans le respect de la dignité humaine.

Considérant que je crois au : Préambule de la Charte pose les bases de cette harmonisation, en faisant notamment appel au respect mutuel et à la réciprocité. Le préambule de la Charte affirme que : Tout être humain possède des droits et libertés intrinsèques destinées à assurer sa protection et son épanouissement; tous les être humains sont égaux en valeur et en dignité et ont droit à une égale protection de la loi; le respect de la dignité de l'être humain et la reconnaissance des droits et libertés dont il est titulaire constituent le fondement de la justice et de la paix; les droits et libertés de la personne humaine sont inséparables des droits et libertés d'autrui et du bien-être général; les libertés et droits fondamentaux de la personne doivent être garantis par la volonté collective et mieux protégés contre toute violation.

Considérant que je crois que j'avais, j'ai et j'aurai toujours Les libertés et droits fondamentaux suivant : Le droit à la vie, à la sûreté, à l'intégrité et à la liberté de sa personne, ainsi que la reconnaissance de la personnalité juridique de chaque personne [article 1]; le droit au secours [art. 2]; les libertés de conscience, de religion, d'opinion, d'expression, de réunion pacifique et d'association [art. 3]; le droit à la sauvegarde de sa dignité, de son honneur et de sa réputation [art. 4]; le droit au respect de sa vie privée [art. 5]; le droit à la jouissance paisible et à la libre disposition de ses biens, sauf dans la mesure prévue par la loi * [art. 6]; le droit à l'inviolabilité de sa demeure [art. 7 et 8]; le droit au respect du secret professionnel [art. 9].

Considérant que je crois que j'avais, j'ai et j'aurai toujours des : Garanties juridiques 7. Chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne ; il ne peut être porté atteinte à ce droit qu'en conformité avec les principes de justice fondamentale. 8. Chacun a droit à la protection contre les fouilles, les perquisitions ou les saisies abusives. 9. Chacun a droit à la protection contre la détention ou l'emprisonnement arbitraires. 10. Chacun a le droit, en cas d'arrestation ou de détention : a) d'être informé dans les plus brefs délais des motifs de son arrestation ou de sa détention ; b) d'avoir recours sans délai à l'assistance d'un avocat et d'être informé de ce droit ; c) de faire contrôler, par habeas corpus, la légalité de sa détention et d'obtenir, le cas échéant, sa libération. 11. Tout inculpé a le droit : a) d'être informé sans délai anormal de l'infraction précise qu'on lui reproche ; b) d'être jugé dans un délai raisonnable ; c) de ne pas être contraint de témoigner contre lui-même dans toute poursuite intentée contre lui pour l'infraction qu'on lui reproche ; d) d'être présumé innocent tant qu'il n'est pas déclaré coupable, conformément à la loi, par un tribunal indépendant et impartial à l'issue d'un procès public et équitable ; e) de ne pas être privé sans juste cause d'une mise en liberté assortie d'un cautionnement raisonnable ; f) sauf s'il s'agit d'une infraction relevant de la justice militaire, de bénéficier d'un procès avec jury lorsque la peine maximale prévue pour l'infraction dont il est accusé est un emprisonnement de cinq ans ou une peine plus grave ; g) de ne pas être déclaré coupable en raison d'une action ou d'une omission qui, au moment où elle est survenue, ne constituait pas une infraction d'après le droit interne du Canada ou le droit international et n'avait pas de caractère criminel d'après les principes généraux de droit reconnus par l'ensemble des nations ; h) d'une part de ne pas être jugé de nouveau pour une infraction dont il a été définitivement acquitté, d'autre part de ne pas être jugé ni puni de nouveau pour une infraction dont il a été définitivement déclaré coupable et puni ; i) de bénéficier de la peine la moins sévère, lorsque la peine qui sanctionne l'infraction dont il est déclaré coupable est modifiée entre le moment de la perpétration de l'infraction et celui de la sentence. 12. Chacun a droit à la protection contre tous traitements ou peines cruels et inusités. 13. Chacun a droit à ce qu'aucun témoignage incriminant qu'il donne ne soit utilisé pour l'incriminer dans d'autres procédures, sauf lors de poursuites pour parjure ou pour témoignages contradictoires. 14. La partie ou le témoin qui ne peuvent suivre les procédures, soit parce qu'ils ne comprennent pas ou ne parlent pas la langue employée, soit parce qu'ils sont atteints de surdité, ont droit à l'assistance d'un interprète.

Considérant que je crois qu'au Québec : Tous sont tenus de respecter les droits et libertés de la personne. Dans la mesure où la Charte reconnaît que tous les individus sont égaux en valeur et en dignité, tous sont donc tenus, dans leurs rapports sociaux, de respecter les droits et libertés d'autrui. Sont également tenus de se conformer à la Charte : tous les groupes et organismes; toutes les entreprises privées; tous les services, publics ou privés; toutes les administrations gouvernementales (provinciales, municipales, scolaires…); le gouvernement du Québec et ses institutions, à tous les échelons de la hiérarchie. Au Québec, personne ni aucune organisation de compétence provinciale ne peut en fait se soustraire à la Charte [article 55].

Considérant que je crois que : Les seules organisations qui échappent à l'application de la Charte sont, en fait, les institutions de compétence fédérale comme, par exemple, la fonction publique fédérale, les banques, les entreprises de télécommunications, les services de transport aérien, ferroviaire ou maritime… Dans ces cas, c'est la Loi canadienne sur les droits de la personne qui s'applique et c'est la Commission canadienne des droits de la personne qui peut intervenir.

Pour toutes ces raisons : Il est fortement recommandé que toute cette histoire soit stigmatisé devant LA COUR SUPÉRIEUR DU QUÉBEC Chambre Civile et Chambre criminel dans les plus brefs délais, afin de renforcer : La Charte canadienne des droits et libertés dans MON PAYS le CANADA ainsi que de renforcer : La Charte des droits et libertés de la personne dans MA PROVINCE de QUÉBEC. 

Je reconnaît que le ROI des rois & SEIGNEUR des seigneurs m'a toujours accompagné tout au long de ce long processus, et qu'IL m'accompagne présentement, et qu'IL m'accompagnera jusqu'à SON RETOUR.

En attendant, 
je vous rappelle que suite à un décret du 
ROI des rois & SEIGNEUR des seigneurs
j'ai été décrété le 25 décembre 2002
PAR LUI, AVEC LUI, ET EN LUI
comme étant
MAÎTRE DAVID II
STIGMATISEUR & REPRÉSENTANT LÉGAL de
SERGE JOSEPH Because the one who sends me gives life as much as it takes away life. I you 4 reverse side asks to believe me by wishing you a very GOOD YEAR OF 2002 OF REPENTANCE À my respect and in several respect unquestionably. That GOD the FATHER of OUR - LORD JESUS CHRIST ENFANTÉ PAR LA VIERGE MARY PLEINE OF FAVOUR, fills you the heart of necessary light Adrien Bourassa-Lacombe
VERDUN (QUÉBEC) CANADA 20 JUIN 1957 O9:12


 

Je me souviens très bien être arrivée à l'Hôpital de Verdun le 18 juillet 1995 entre le coucher du soleil 20:38 et le crépuscule 21:14. Pour comprendre l'état de mon arrivée à l'Hôpital, il faut savoir que cette journée là j'ai été refusé dans cinq cliniques médicale. Pourtant, j'étais très bien vêtu et très propre de ma personne en plus d'avoir en ma possession ma carte d'assurance maladie avec ma photo. Mes parents me surnommaient le sans abris de luxe, alors que mes amis étaient tous abasourdis face à toute cette affaire. 

Fait à noter cette quatrième page de ce rapport numéroté de 56 à 59 porte la pagination 57, on y voit très bien ce qui est rapporte par le Docteur J. F. Matthieu, il faut comprendre ici que le Docteur Matthieu est entré en fonction à partir de minuit le 19 juillet et qu'il fut destiné à prendre la relève du Docteur Laurent Boisvert. Je remercie DIEU NOTRE-PÈRE d'avoir permis que le contenu de cette page soit révélé après 70 mois d'attente. Je sais par expérience qu'il est très rare de voir un Docteur infirmé le diagnostic d'un autre Docteur. Je me souviens avoir vécu les même chose au CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE de SHERBROOKE dans le dossier CHUS 398 068 Je me souviens d'avoir été attaché dans un lit du 18 juillet 1995 vers 23:00 jusqu'au 19 juillet 1995 07:00 soit, 28 jours après avoir célébré mon 38e anniversaire de naissance dans l'hôpital ou je suis né soit le CENTRE HOSPITALIER de VERDUN.

Il est très bon de lire en jaune la vérité : Beaucoup plus calme actuellement. Cela témoigne de ma lucidité car à ce moment là je vivais attaché dans un lit d'hôpital. Sachant que je ne pouvais pas sortir de cette posture sans recevoir de l'aide, ce n'était plus utile de demander au corps médicale quoi que se soit. Puis viens la preuve d'une autre prophétie : Patient répète que son nom est SERGE BOURASSA-LACOMBE et que celui-ci passera à l'histoire, qu'il ne me veut pas de mal et qu'une fondation sera enclenchée en son honneur. Et que des gens ont fait croire à son désordre mental. E/O BEG Bien éveillé, Empirique RR16, Stable hémo dynamiquement et sur le plan respiratoire. Pas d'évidence d'hallucination active, circonstanciel dans ses propos, pas de blocage. Transfert de jour hôpital psychiatrique. On voit très bien aujourd'hui cette VÉRITÉ éclater au GRAND JOUR après huit ans d'attente. 

COLLÈGE DES MÉDECINS DU QUÉBEC Une médecine de qualité au service du public CONFIDENTIEL Le 12 mai 1997 Monsieur Serge Bourassa-Lacombe 103, rue Crescent, app. 105 Lennoxville (Québec) J1M 2G3 Monsieur, Nous avons bien reçu votre lettre du 24 avril 1997, ainsi que celle adressée au docteur Roch Bernier, président du Collège. Nous avons également reçu de votre part deux autres lettres, en date des 8 novembre 1995 et 18 mars 1996. Nous vous prions d'agréer, Monsieur, l'expression de nos sentiments les meilleurs. Claude Mercure, MD Syndic CM/gd  2170, boul. René-Lévesque Ouest Montréal (Québec) H3H 2T8 Tél..(514)933-4441oul 888 MÉDECIN Téléc.:(514)933-3112

Cette lettre a été envoyé de CHICOUTIMI, le 24 avril 1997, 18:00 par courrier recommandé à 26 personnes désignées par copie conforme dont le Collège des Médecins du Québec qui accusa réception le 12 mai 1997 ! Je vous rappelle qu'à mon arrivé à l'hôpital le 18 juillet mon état physique et/ ou mental et/ou spirituel ne nécessitait aucunement la contention. 

l est très bon de lire en orange le mensonge : Mais demeures avec propos délirants, que son état psychiatrique fut déclenché suite à un surplus de charges d'études. Délire de grandeur plus important quoique présence de quelques idées de références paranoïdes, affectation plutôt aplati, humeur expansive, non franchement tangentiel, tendance à logorrhée, autocritique pauvre, insight nul, intelligence» ou = à la moyenne, jugement altérée de toute évidence, donc psychose aigu paranoïde avec délire de grandeur. CAT Haldol & Cogentin PRN


Le 19 juillet 1995, de 07 h 00 à 07 h 30
, 2 ambulanciers d'Urgence Santé mon transporté à l'hôpital Ste-Mary's sur la rue Lacombe à Ville Mont-Royal. J'ai été dans cette dernière pendant 08 h 00 et on m'y a servi un repas à 13 h 30. Au fait, de la médecine moderne, j'ai donc été 24 heures sans manger. Espérait-on que je devienne atteint hypoglycémie afin de favoriser mon transfert dans cette hôpital Universitaire de Verdun baptisé Douglas Hospital. Quoiqu'il en soit, je tiens de source bien informé qu'un dossier historique me concernant serais déjà en filière dans ce lieu à nettoyer comme tout les autres. À partir du 19 juillet et jusqu'au 25 août 1995 au péril de ma vie je demeurerai chez mes parents, pour limité les risques je me barricade à l'intérieur, qu'en déplaise à mon père et ses amis les psychiatres. Le 22 juillet 1995, je me rends chez L/S A. Desautels Enr, 4141, boul. Lasalle, Verdun à 03 h 46 et 05 h 02, pour y acheter de la glace en cube pour me permettre de passer d'une état hyper thermique (min. 39 degré celcius) à une état d'hypothermie.
 
J'ai finalement dormi de 05 h 30 à 10 h 30, mon réveil fût brutal car ce qu'on m'avait injecté en riant à l'hôpital de Verdun était très destructeur s'attaquant précisément à ulcérer tout mon système digestif, entraînant un hémorragie interne très grave, mes fèces étaient d'un bleu foncé pour la première fois de ma vie. Après avoir téléphoné le centre antipoison qui ne pouvait rien faire pour moi, j'ai confié mon histoire abracadabrante à cette conseillère formée par monsieur Jean Marc Brunet des produits Le Naturiste JMB qui me recommanda devant mon état une bouteille de gel d'Aloès, des ampoules d'extrait de choux et de la chlorophylle. Coût 35 $, avec 5 jours de prières invoquées par moi, Dieu m'a finalement sauvé de ses monstres de la médecine.

P.S. Parole de MAÎTRE DAVID II je vous rappelle que suite à un décret du ROI des rois & SEIGNEUR des seigneurs j'ai été décrété le 25 décembre 2002 PAR LUI, AVEC LUI, ET EN LUI comme étant MAÎTRE DAVID II STIGMATISEUR & REPRÉSENTANT LÉGAL de SERGE JOSEPH ADRIEN BOURASSA- LACOMBE VERDUN (QUÉBEC) CANADA 20 JUIN 1957 O9:12. Tant et aussi longtemps que je n'obtiendrai pas la reconnaissance de tout mes droits et de tout mon oeuvre, on vivra de gros problèmes dans le milieu.

Un énoncé de position sur la contention chimique

Source : bulletin Le Collège (Automne 2002)

Le Comité administratif a adopté, le 12 juin 2002, un énoncé de position portant sur la contention dite chimique. Il était devenu nécessaire que le Collège prenne position sur l’usage de médicaments pour contenir une personne qui reçoit des soins à des fins d’évaluation ou pour des motifs thérapeutiques.

En effet, l’article 118.1 de la Loi sur les services de santé et les services sociaux a mené le ministère à définir les orientations relatives à l’utilisation exceptionnelle de mesures de contrôle d’une personne hospitalisée ou hébergée dans un établissement lorsqu’il y a risque qu’elle s’inflige des lésions ou qu’elle en inflige à autrui. La loi rappelle que tout établissement doit adopter un protocole relatif à l’application des mesures de contention ou d’isolement qui tienne compte des orientations ministérielles.

Dans une mise à jour du guide de pratique sur la contention et l’isolement publié en 1999, le Collège souscrit à l’orientation voulant que ces mesures de contrôle constituent une intervention exceptionnelle de dernier recours et à un objectif d’utilisation minimale, dans le respect et la dignité des patients.

Toutefois, l’assimilation sans distinction des substances chimiques à la contention physique et à l’isolement comme mesure de contrôle engendre une équivoque. De fait, la règle générale d’utilisation des médicaments a une visée thérapeutique qui implique le contrôle de symptômes. Aussi, pour éviter les abus possibles, le Collège propose que la médication soit l’objet d’un protocole approuvé par le conseil des médecins, dentistes et pharmaciens lorsqu’elle risque d’être utilisée comme mesure de contrôle.

Serment d'Hippocrate

Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l’engagement suivant :

«Je mettrai mon maître de médecin au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s’ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part des préceptes, des leçons orales et du reste de l’enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre. Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice.

«Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif, je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans l’innocence et la pureté. Je ne pratiquerai pas l’opération de la taille. Dans quelque maison que j’entre, j’y entrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves. Quoi que je voie ou entende dans la société pendant l’exercice ou même hors de l’exercice de ma profession, je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas.

«Si je remplis ce serment sans l’enfreindre, qu’il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais des hommes; si je le viole et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire.»

Serment professionnel

Le nouveau serment professionnel, adopté par le Bureau du Collège des médecins le 15 décembre 1999, met l’accent non seulement sur le respect des règlements et des dispositions du Code des professions, mais aussi sur des valeurs humanistes.

«J’affirme solennellement que :

Je remplirai mes devoirs de médecin envers tous les patients avec conscience, loyauté et intégrité;

Je donnerai au patient les informations pertinentes et je respecterai ses droits et son autonomie;

Je respecterai le secret professionnel et ne révélerai à personne ce qui est venu à ma connaissance dans «l’exercice de la profession à moins que le patient ou la loi ne m’y autorise;

J’exercerai la médecine selon les règles de la science et de l’art et je maintiendrai ma compétence;

Je conformerai ma conduite professionnelle aux principes du Code de déontologie;

Je serai loyal à ma profession et je porterai respect à mes collègues;

Je me comporterai toujours selon l’honneur et la dignité de la profession.

En foi de quoi, je signe le présent document.»  

Nouveau Code de déontologie des médecins du Québec

Le 7 novembre 2002, le nouveau Code de déontologie des médecins du Québec est entré officiellement en vigueur. Fruit d’un long processus au cours duquel les médecins et la population ont été consultés, ce nouveau code contient les obligations des médecins envers le patient, le public et la profession. Ces obligations, que les médecins conviennent ensemble de se donner et de respecter, sont la base même d’une médecine de qualité.

Alors que le Code de déontologie n’avait pas été révisé depuis plus de vingt ans, l’exercice médical et son contexte ont, eux, beaucoup évolué. Le Code de déontologie tient donc compte de ces nouvelles réalités, notamment en ce qui a trait au dévoilement des accidents de soins, à l’indépendance professionnelle, à la prise en charge et au suivi des patients et aux thérapies alternatives. Loin du «livre de recettes», ce code se veut un outil qui facilite la réflexion des médecins.

Un Code des années 2000

La relation médecin-patient se fonde sur une très grande confiance. Les patients comptent sur leur médecin pour les informer avec précision au sujet de l’évolution de leur maladie, par exemple, ou des complications survenues après une intervention. Le nouveau Code sensibilise les médecins à l’importance de dévoiler dès que possible tout incident, accident ou complication qui pourrait avoir des répercussions sur la santé de leur patient.

Le Code précise aussi les responsabilités des médecins dans la prise en charge et le suivi des patients. Les médecins devront dorénavant fournir le suivi requis par un patient qu’ils ont examiné ou traité, ou faire tout en leur possible pour qu’un collègue le fasse à leur place, avant de mettre fin à la relation thérapeutique. Dans le contexte actuel de pénurie, même si à l’impossible nul n’est tenu, cette nouvelle règle facilitera la continuité des soins pour les patients qui en ont besoin.

Par ailleurs, les médecins trouveront dans ce nouveau code des articles qui traitent du maintien de l’indépendance professionnelle, tant dans la pratique en cabinet que dans le domaine de la recherche ou dans leurs activités d’éducation médicale continue. En effet, l’obligation qu’ont les médecins de rester informés à propos des nouveautés thérapeutiques les place parfois en situation difficile face aux pratiques de marketing de l’industrie pharmaceutique et médicale. Le Code indique les balises qui leur faciliteront l’évaluation des situations à risque.

Finalement, le Code enjoint aux médecins de n’utiliser que les traitements conformes aux données de la science, sauf dans le cas de protocoles de recherche. Le médecin a, par ailleurs, le devoir de bien informer ses patients qui souhaitent recourir à des thérapies non éprouvées et respecter leur décision.

Un autre pas dans la modernisation du Collège

Cette révision en profondeur du Code de déontologie des médecins s’inscrit dans la modernisation du Collège entreprise au cours des dernières années. Les valeurs de transparence, d’humanisme et d’ouverture véhiculées par le Collège s’y retrouvent bien vivantes.

Le Collège des médecins du Québec est l’ordre professionnel des médecins québécois. Sa mission est de promouvoir une médecine de qualité pour protéger le public et contribuer à l’amélioration de la santé des Québécois.

Code de déontologie des médecins du Québec